Des documents en rapport avec le cours de Moyens d'expressions sont disponibles ici.
Il s'agit de l'énoncé de l'exercice en cours:
L’esprit, le sens, le but, la manière et la méthodologie de cet exercice ont été exposés lors de l’un des cours ex cathedra, de manière complète et illustrée de nombreux exemples.
Une satisfaction aux objectifs proposés par l’exercice peut difficilement se concevoir hors assistance à ce cours. Des absences d’étudiants sont malheureusement à déplorer.
Aux fins de lever toute équivoque, il est ici en (très) bref, rappelé de quoi il s’agit, mais ce rappel succin ne peut évidemment remplacer la communication faite alors.
Le maître mot de l’enseignement de la 2ème année est « Composition ».
L’objectif est donc de faire travailler les étudiants sur quelques thèmes porteur de vecteurs de composition, ce qui demande de la part des étudiants une réflexion et une vision qui se recule par rapport à la matérialité des choses.
En complémentarité des exercices précédents, il est donc proposé aux étudiants de se livrer à une transfiguration du paysage urbain sur base d’une prise de vue photographique, qui sera cadrée (dans le sens de ce qui a été indiqué de manière très explicite lors des cours sur le thème de la composition et des règles qui s’y rattachent), qui sera retravaillée, transformée, virée en hauts contraste noir et blanc (v. .l’indice du « seuil »qui a été expliqué au cours).
Le sens premier de cet exercice est une forme d’apprentissage du regard, appelé à s’interroger sur la médiation entre des états d’existant visibles (paysage urbain) et une représentation qui s’affranchi de ce même visuel figuré, notamment par le cadrage et le jeu de taches, tout en en gardant la structure figurale du représenté. La sémantique de la photographie (guillotinage de la réalité et effet de black out par rapport au hors cadre des représentés figuraux) sera privilégiée.
L’objectif est de produire une image en noir et blanc uniquement, en taches (pas de lignes sauf si elles représentent des masses linéaires) qui part d’un ensemble de formes urbaines et architecturales, de « purifier » ce référent des parasites qui s’y trouvent (bagnoles, enseignes, évent. personnes) dans la mesure où ces éléments ne ciblent pas sur une (re)définition de l’espace. Il s’agit donc de livrer un représenté de formes et espaces « purifiés ».
La purification s’attache aussi au domaine du représentant (blanc papier, noir encre) visant à l’économie de moyen, et suffisant pour engendrer par ce biais un représenté secondaire de statut intermédiaire entre le figuratif et l’abstrait. L’image doit pouvoir être « lue » à plusieurs niveaux : espace, forme et formes secondaires, taches, rythme, ouverture, fermeture, porosité en bref à la fois comme une émergence d’un réel transitoire et presque fantomatique et comme un champ topologique qui fait apparaître des jeux abstraits de relations, interférences, séparations, apparition, disparition, en bref comme un champ perceptif unifié
Il va sans dire que de tel effets requièrent des jeux d’ombre et de lumière dont la mise en purification-abstraction engendre des plages ambigües qui sont susceptibles d’inversibilité dans le rapport figure-fond.
Bon Travail
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