Ci-dessous le programme "officiel".
Bien à vous tous
Marc Mawet
ANNEE 2008-2009
EXERCICE 3
Coordination :
Marc Mawet
Encadrement Atelier:
Fabien Dautrebande
Gery Leloutre
Marc Mawet
Denis Pools
Iwan Strauven
Exercice d’Urbanisme:
Patrick Burniat
Fabien Dautrebande
Denis Derijke
Sabine Guisse
Gery Leloutre
Marc Mawet
Benoît Morritz
Denis Pools
Iwan Strauven
Modalités:
Travail individuel
Temporalité :
11 semaines, jury compris
Planning voir document joint
Documents transmis :
plans/coupes/façades situation existante
Photos situation existante
Montages panoramiques
Documents analyse urbaine
CO-GENERATION
Un contexte
une parcelle mitoyenne 2 façades, située rue Franz Merjay en entrée de Parc Public ainsi que le parc public de « l’Abbé Froidure »
Un prétexte
Un groupe de 9 ex-68ards, deux couples et cinq célibataires, décident de construire ensemble un lieu commun où ils pourront vieillir ensemble en toute autonomie
Ils constituent pour cela une coopérative de propriétaires pour l’édification et la gestion d’une résidence pourvue de locaux communautaires et d’une offre de services collectifs (intendance).
Le modèle suivi est celui du service flat, mais le concepteur de l’équipement a toute la latitude pour enrichir ou re-interpréter le concept.
L’idée de vie communautaire se reflète dans le choix de l’implantation: un bâtiment à construire à l’orée d’un petit parc public, liaison entre une artère importante, l’avenue Brugmann et la très résidentielle rue Franz Merjay. Du pouvoir communal, ils obtiennent le droit de construire sur cette longue parcelle à condition de maintenir le passage et le caractère public de l’endroit. Pour s’intégrer dans le quartier, pour assurer la viabilité économique et pour se maintenir une activité, les coopérateurs souhaitent intégrer dans le programme un équipement ouvert au public, en interaction avec le parc. La majorité des 68ards pensaient a une halte garderie, d’où le nom de leur association: CO-GENERATION.
Suite à l'analyse du site la fonction implantée dans l’espace public s’orienterait vers un établissement de type « table d’hôtes » assurant également la tenue d’activités extra-culinaires, tant intérieures qu’extérieures.
La « table d’hôtes », dont le degré d’implications des résidents est laissé à l’appréciation de l’étudiant, pourra dès lors être envisagée aussi bien dans un contexte associatif que privé. L’esprit et le caractère spatial de l’équipement exprimera cependant la volonté trans-générationelle des maîtres d’ouvrages.
Dès lors , il va de soi que le cadre de cet exercice, fera l’objet d’une pleine accessibilité aux personnes à mobilité réduite.
Le rapport qu’entretiendra l’établissement avec l’espace public, intra et extra îlot, ainsi qu’avec le logement collectif obligera à questionner la nature, le caractère et les moyens de son incarnation .
La qualification de cette relation à l’espace public sera un des points important du projet. Il se présentera comme une plate-forme polyvalente de rencontre intergénérationnelle et intervoisinage au potentiel d’activités dont l’échelle dépassera cependant celle du quartier.
Cet équipement comportera outre les espaces fonctionnels de cuistance, salle de restaurant et sanitaires, un « espace relationnel » ou salon favorisant les rencontres informelles ainsi que la promotion des activités qui y sont programmées. L’équipement fera écho aux constats résultant de l’analyse en tentant de les importer dans le propos architectural .
Un programme
Voir Tableau joint
Sept atouts et enjeux
- le travail sur des réponses urbaines et architecturales atypiques liées aux conditions singulières du quartier et de la parcelle.
- le travail sur un programme singulier et spécifique rencontrant à la fois les conditions d’un édifice privé de logements et des systèmes d’entrées d’un parc public puis celles de l’activité publique de restauration en relation avec le parc (articulations parc, logements, restaurant).
- le travail sur la qualification des statuts privé, collectif et public.
- le travail sur le caractère communautaire de la vie collective.
- le travail sur la résolution des conditions topographiques de la parcelle.
- le travail sur la définition et la qualification des usages et des pratiques publiques et privées et de leur spatialisation
- le travail sur le caractère et l’expression architecturale
Des objectifs
- le plaisir lié à la contribution de l’architecture dans les défis liés aux questions sociales et aux conditions urbaines.
- le plaisir à partir d’un travail architectonique et d’expression architecturale nourrit par la singularité du programme mais aussi et surtout par les liens avec le contexte urbain pris dans un sens large
- le plaisir d’un travail sur les représentations graphiques
Des collaborations
- cours d’urbanisme
Des consignes :
En chaque début d’atelier.
CRITERES D’EVALUATION
1. Capacité à utiliser les résultats de l’analyse et à poser un regard personnel sur le contexte, à le rendre explicite et communicable ;
2. Capacité à construire un propos sur la qualification de la dimension urbaine et architecturale, à initier une attitude ;
3. Capacité à construire la cohérence du projet architectural vis-à-vis du propos ci-avant énoncé (caractère, échelle, rapport au sol……) ;
4. Capacité à hiérarchiser les intentions et à en faire une synthèse cohérente
5. Pertinence de la réponse au programme et de sa spatialisation ;
6. Qualités spatiales et formelles des projets urbain et architectural ;
7. Qualités des usages, distributions, dimensionnements ;
8. Qualité de la représentation graphique ;
9. Qualité de la présentation.
10. Capacité à se créer une méthodologie de travail, à s'imposer une rigueur de travail
11. Investissement à l'atelier, présence et participation
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